On va commencer par le début.

Mon terme était prévu pour le 14 décembre 2015, mais nous espérions que notre puce pointerait d’elle-même le bout de son nez le 30 novembre. Pourquoi ? Parce que déjà, je fatiguais sérieusement, que j’avais mal au dos, qu’on était trop impatients, que notre neveu est né un 30 aussi, donc bon moyen de retenir les dates de naissance, mais surtout parce que ma maman est née le 28 novembre et moi le 29, donc 3 générations sur 3 jours, on trouvait ça plutôt classe.

Nous avions décidé de passer les 15 derniers jours de ma grossesse chez mes parents, car ils vivent plus près de la maternité que nous, et la route est bien meilleure depuis chez eux que de chez nous : de chez eux, un quart d’heure en agglomération, route bien éclairée, alors que de chez nous, c’est plutôt 3 bons quarts d’heure minimum en plein milieu des bois, avec le froid, le gel et la pluie, on a vite tranché. Et puis ça me permettait de ne pas être seule la journée, mais avec ma maman, au cas où Baby Girl aurait décidé de venir quand son Papa était au travail.

Le 30 novembre donc, journée shopping avec ma maman pour finaliser les derniers achats. On rentre à la maison, épuisées mais contentes. Sur le canapé, je commence à avoir des contractions, qui deviennent régulières. J’en ai même une douloureuse, et ça c’est la première fois. Je ne m’affole pas, mais au bout de 2h, je demande quand même à Chéri de ne pas traîner au travail, au cas où. Évidemment, une fois qu’il est rentré, plus de contractions. Erf, fausse alerte.

La soirée se passe tranquillement, on regarde un film en famille. À un moment, je rigole un peu, et je sens ma culotte mouillée (oui pour le glam, on repassera hein, mais que celle qui a vécu une grossesse 100% jolie glam et sexy se dénonce, même si je ne la croirai pas ^^). Je me dis que c’est sûrement une fuite urinaire, mais je ne sais pas, je n’y crois pas, un pressentiment, l’impression de ne pas pouvoir stopper ça. Je le dis à Chéri, mais bon sans inquiétude encore. Je vais aux toilettes, et ça recommence. Idem sur le retour des toilettes. Je reviens sur le canapé, et demande à ma mère ce que ça fait quand on perd les eaux. Réponse : je ne sais pas chérie, je ne les ai jamais perdues moi tu sais. Puis là, mes parents réalisent. Je les vois se redresser tous les deux, genre, heu, mais pourquoi tu demandes ça là maintenant en plein film ?? Et je leur dis qu’il me semble que je les ai perdues, mais en faible quantité, donc je ne suis pas sûre de moi. J’ai adoré voir leur tête. Ma mère plutôt, non mais pas de panique, ça va aller, il faut attendre, mon père, au contraire, heu, ça y est c’est le moment ? Chéri lui, commençait à réaliser je crois. C’était sympa comme situation, et moi au milieu de tout ça, genre, pfff, non mais j’ai mal à la tête là, et on n’a pas vu la fin du film ^^ (oui faut pas chercher à comprendre ce qu’il se passe dans ma tête hein…)

Dans le doute, on appelle quand même la maternité, qui nous conseille de venir vérifier. Je prends une douche, m’allonge un petit quart d’heure dans le noir, car évidemment ma migraine est carabinée, j’envoie des messages à mes soeurs pour les prévenir (grrr elles dorment déjà) et on part enfin, très tranquillement, même pas paniqués. Qui l’eut cru ? ^^ Pour le coup, j’aurai eu un départ à la maternité comme dans les films, perdre les eaux, ça n’arrive pas si souvent qu’on le pense, donc j’étais plutôt contente, un peu excitée.

Sur le trajet, j’ai une serviette sur le siège pour ne pas tâcher la voiture, merci Papa. On discute avec mon mari, on est un peu perturbés, on ne réalise pas vraiment. On se dit que si ça se trouve, dans quelques heures nous serons parents ! Bon pour le 30 novembre, c’est fichu, il est déjà presque minuit, pour un premier bébé, très peu de chance que ça se passe si vite. Peut-être le 1er décembre ?

Vous le saurez dans un prochain article… 😉

vueaerienne3

(oui la maternité est face au Bassin, la classe, que voulez-vous :D)