Vendredi dernier, Sophie Astrabie venait pour une conférence près de chez moi, autant vous dire qu’il m’aurait été difficile de louper ça ! Je la suis depuis très longtemps sur Instagram, j’adore son compte, ses textes, son humour, sa vie de jeune maman de 2 p’tites nanas comme moi.

Et j’ai réalisé, heu, je n’ai jamais eu l’occasion de lire ses livres en fait ! Du coup, j’ai profité d’un passage à Cultura la semaine d’avant pour le Book Club avec Laure Rollier pour m’offrir « La somme de nos vies », sur les conseils d’Alice, que je remercie, parce que j’ai beaucoup aimé !

C’est encore un roman « brèves de vie », mes préférés je crois (entre autres, parce que j’aime tellement de styles en fait ^^), léger, qui se lit rapidement, les personnages sont attachants, l’histoire est belle.

Ça parle de nos rêves dans la vie, les nôtres et ceux que les autres attendent de nous. De la pression que peut parfois mettre la famille. Des rencontres, qui peuvent tout changer. De ce qui nous définit. De solidarité. De solitude. De souvenirs. De fleurs. De plein de choses dont je ne parle pas, parce que je préfère vous laisser les découvrir vous-même 🙂

J’aime beaucoup la façon d’écrire de Sophie, c’est vraiment toujours un plaisir de la lire. J’ai d’ailleurs juste après dévoré Les bruits du souvenir, qui est l’un de mes coups de coeur de cette année, j’ai hâte de vous en reparler !

Des extraits que j’ai aimés

« Elle avait souffert et puis elle n’avait plus souffert parce que la souffrance s’arrête aussi quand vient l’habitude. »

« Si tu veux un diplôme sur un mur, tu fois simplement en faire imprimer un. Si tu veux être avocate, là c’est différent. Il ne faut pas être en deuil pour une vie que l’on n’a jamais voulue, Camille. »

« Tu devrais aller voir ce garçon dès ce soir. Vous avez l’air d’avoir beaucoup en commun. Et puis… rêver, c’est bien. Vivre, c’est mieux. »

« Mais on revient toujours à ses rêves d’enfant, pas vrai ? Interdire c’est… c’est juste repousser. »

« Elle se dit aussi que c’est ça, vivre sa vie. Essayer de la contenir mais la voir déborder tout de même. Courir, sauter, aimer. »

La quatrième de couv’

Camille, jeune fleuriste qui rêve sa vie, visite des appartements qu’elle n’a aucune intention d’acheter.
Marguerite, quatre-vingt-sept ans, met en vente son appartement qu’elle s’est pourtant juré de ne jamais quitter.
Derrière leurs fenêtres qui se font face, dans cette rue parisienne, la vie de l’une n’apparaît à l’autre qu’en reflet. Les mensonges de Camille à son entourage et les secrets de Marguerite enfouis soigneusement depuis l’enfance se croisent et se répondent.
Comment prendre sa vie à bras-le-corps quand on a décidé d’en vivre une autre ?