C’est parti pour les résolutions de rentrée, et l’une d’elles est d’être un chouïa plus active ici. Juste un chouïa, parce que notre quotidien est déjà à 200 à l’heure, donc je veux que ce blog reste un plaisir, et non une contrainte, donc je publie certes moins souvent que je n’aimerai, mais quand je peux et que j’ai envie 🙂

Me revoilà donc avec un petit article lecture, pour vous parler de ce livre que j’ai lu d’une traite. À la base, c’est ma collègue Sylvie qui m’a parlé de ces auteurs, parce qu’elle a eu un coup de coeur pour Alabama 1963, que j’ai d’ailleurs lu grâce à elle, et que j’ai également beaucoup aimé, je vous le recommande, il est vraiment topissime ! Merci Sylvie pour cette jolie découverte.

Quand Alice a organisé un Book Club avec les auteurs, j’ai sauté sur l’occasion. Je me suis donc offert leur petit dernier, America[s], et j’ai trouvé que c’était une très belle histoire.

En lisant le résumé, je me suis dit, bon à voir. J’ai adoré leur premier romain, leur écriture à 4 mains, donc ça se tente, même si ça m’emballait moins qu’Alabama, j’étais quand même curieuse de découvrir l’histoire d’Amy.

On part donc en road trip au coeur de l’Amérique, avec cette Amy, si jeune et pourtant indépendante, attachante, un peu naïve mais à la fois courageuse d’entreprendre un tel voyage pour retrouver sa soeur.

L’histoire est rythmée par toutes ses rencontres, bonnes et moins bonnes, on est un peu sidérés du comportement de ses parents (en tant que maman, je ferai une syncope si l’une des filles partait comme ça !), j’ai bien aimé le clin d’oeil avec un personnage d’Alabama 1963.

Les messages sont forts. C’est un roman très rythmé par la musique aussi, présente tout au long de l’histoire. Bref, lisez-le, ça vaut le coup !

Je ne saurai pas dire lequel j’ai préféré, sûrement leur premier maintenant que j’ai pris du recul, mais sur le moment, il m’était impossible de choisir, ils sont complètement différents.

Et petit aparté, j’ai donc eu la chance de rencontrer Ludovic Manchette et Christian Niemiec, et je n’ai qu’une chose à dire, ce sont des gars géniaux. Ils sont abordables et adorables, nous avons vraiment passé un excellent moment avec eux, ils ont répondu à toutes nos questions, ils ont su nous mettre à l’aise, c’était très naturel, vraiment Messieurs, je suis ravie d’avoir pu faire votre connaissance, et j’espère bien avoir l’occasion de repartager un moment comme celui-ci avec vous 2 🙂

Des passages que j’ai aimés :

« Quoi ?! Pas de chagrin ?! Les adultes, ils croient que parce qu’on est petits, on a des petits chagrins. Moi, je crois que c’est tout le contraire. Tout est plus grand quand on est petit… »

« Tu sais quoi ? Je pensais à un truc… Je crois qu’en cherchant ta soeur, c’est toi que tu as trouvée. »

« … et des fois, on les perd tout court. Ouais, la vie est une suite de… (Il réfléchit) … de deuils. Toutes sortes de deuils : de notre innocence, d’endroits qu’on doit quitter, de certains rêves, certains espoirs. Parce qu’il faut pas seulement renoncer à ce qu’on a perdu, il faut aussi apprendre à renoncer à ce qu’on n’aura jamais… »

« Va là où tu es aimée »

La quatrième de couv’

Un road trip initiatique et sensible à travers l’Amérique par les auteurs d’Alabama 1963.
Philadelphie, juillet 1973. Voilà un an qu’Amy est sans nouvelles de sa grande sœur partie tenter sa chance au Manoir Playboy, à Los Angeles. Inquiète, la jeune adolescente décide de la rejoindre. Pour cela, il lui faudra traverser les États-Unis. Seule.
Dans une Amérique de la contre-culture secouée par le scandale du Watergate et traumatisée par la guerre du Vietnam, elle croisera la route d’individus singuliers : vétéran, couple en cavale, hippies de la dernière heure, un Bruce Springsteen encore débutant, mais aussi une certaine Lorraine, autrefois serveuse à Birmingham, en Alabama…

Dans ce deuxième roman, les auteurs d’Alabama 1963 convoquent Sur la route, L’Attrape-cœurs, Le Magicien d’Oz ou encore Alice au pays des merveilles pour un road trip initiatique sensible et original. Une ode à l’amitié et à la liberté.