Mon dernier coup de coeur lecture, un livre que je n’ai pas pu lâcher avant de l’avoir terminé tellement il m’a prise aux tripes, ce roman inspiré d’une histoire vraie m’a vraiment bouleversée.

Je ne sais plus comment m’est venue l’idée de lire ce livre, qui change un peu de mes lectures habituelles.

Je me doutais que le sujet serait difficile, et ça a bien évidemment été le cas. Lire toutes les atrocités qui ont eu lieu dans ce camp m’a retournée, car beaucoup des personnages de l’histoire ont vraiment existé, que ce soit des personnages forts et bons ou des tortionnaires. Cela fait froid dans le dos.

On salue le courage qu’il a fallu aux déportés pour tenir dans des conditions aussi terribles, mon estomac s’est soulevé un bon nombre de fois en lisant le sort réservé aux bébés, aux prisonniers. Je n’arrive toujours pas à comprendre comment on peut infliger autant de cruauté à des êtres humains.

Même si Ana n’a pas réellement existé, son personnage est inspiré de la vie de Stanisława Leszczyńska, sage-femme déportée à Auschwitz, qui y aura mis au monde plus de 3000 bébés durant cette période. Une vraie héroïne, une battante, une Femme avec un grand F. Je suis épatée par son courage et sa force dans ces conditions si terribles. 

Le livre est bien écrit, c’est fluide, on est immergés dans l’Histoire en quelques pages. Sur un fond de violence, de malnutrition, de froid, de méchanceté, de barbarie, de conditions de « vie » tellement inhumaines, des liens forts se tissent entre les personnages.

Un roman poignant, glaçant parce que le fond n’a pas été inventé, l’autrice s’est bien documentée, elle l’explique d’ailleurs à la fin du livre.

Bref, un roman émouvant et intéressant, il est vraiment difficile d’en parler je trouve, donc je vous conseille de vous faire votre propre avis.

Un extrait que j’ai aimé 

« Rappelle-toi : notre seule arme, c’est de rester en vie, et pour rester en vie, nous devons aimer, nous devons donner, et, malheureusement, nous devons souffrir. »

La quatrième de couv’ 

Lorsqu’elle arrive à Auschwitz, sous un ciel bas et gris, Ana est persuadée qu’elle ne survivra pas à l’enfer du camp. Mais elle possède une compétence que les nazis recherchent : elle est sage-femme. Son travail sera de donner naissance aux enfants des autres prisonnières. Une mission terrible car, dès qu’ils ont poussé leur premier cri, les nouveau-nés sont arrachés à leurs mères et donnés à des familles allemandes. Malgré la détresse de ces femmes à qui on vole leurs bébés, Ana essaie d’apporter un peu de réconfort autour d’elle. Et puis un jour, elle réalise qu’elle peut faire plus. Secrètement, elle commence à tatouer les petits avec les numéros de déportées de leurs mères. Une lueur d’espoir dans ce monde d’une infinie noirceur : et si un jour, après l’horreur de la guerre, grâce à ce petit geste, ces enfants et leurs mères pouvaient se retrouver ?