C’est bien beau d’écrire, mais être lue, c’est encore autre chose. Quelle angoisse de savoir que 12 personnes allaient juger mon texte, mais finalement, quel bonheur de lire ces avis…

Donc voici un article « Je me la pète », avec tous les commentaires que j’ai reçus suite à mon premier texte, si le coeur vous dit de les lire. Les publier ici me permet aussi et surtout de ne pas les perdre, mais surtout ne pas les oublier. Je veux me souvenir de cette belle expérience 🙂

J’en profite pour remercier mes copines de plumes pour leurs mots et leurs avis toujours bienveillants. On est vraiment un super groupe, je vous kiffe les nanas !!

La semaine prochaine, je partagerai avec vous le deuxième exercice, davantage basé sur l’humour, un texte que j’ai pris beaucoup de plaisir à rédiger.

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Anne-Gaëlle :
Chère Stéphanie, merci pour ce texte. J’aime bien que vos premières phrases soient similaires pour nombre d’entre vous. En temps limité, on a tendance à poser sur la page la première phrase qui vient, et souvent vous dites « je n’ai pas d’inspiration ». Cela montre bien que l’inspiration vient toujours, même un peu forcée. Un bon truc à garder en tête quand vous aurez envie d’écrire sans savoir par quoi commencer ! Ici donc notre narrateur est face à une page blanche. Vous nous le rendez attachant en montrant ses états d’âme, sa panne d’inspiration autant que ses inquiétudes sur son couple. Les sentiments partagés sont assez universels

Gwendoo :
J’aime beaucoup l’idée de narration du point de vue masculin, ça apporte « un autre regard »… ton texte est emplit d’espoirs. …et de regrets…..  d’où sa force.

Céline :
J’y ai senti un mélange de tristesse et de nostalgie.
Les phrases qui m’ont marquée : « Il leva la tête, et regarda la pluie tomber par la fenêtre. Dehors, la nature était comme lui, triste et grise.  »
C’est ça, dans le début de cette histoire, il fait froid et il fait gris, à cause de tous ces espoirs déçus, trop difficiles à vivre.
C’est triste mais c’est beau.

Muriel :
J’aime beaucoup ton texte, il est très bien écrit et l’histoire….. on se laisse prendre dedans et encore une fois on aimerait en savoir plus. C’est tendre, beau… Bravo.

Delphine :
Oh c’est chouette de mettre un peu de masculin dans cet écrit, Stéphanie.
On sent un homme amoureux mais perdu. On sent qu’il a vécu, avec son amoureuse, des épreuves qui ne se sont soldées que par des échecs. On a l’impression qu’il est perdu car ils sont en train de prendre des directions différentes, peut-être.
Ta phrase : « La vie était facile à cette époque, il n’y avait qu’eux, leur amour, leur bonheur. » est touchante. Il y a de la nostalgie et l’impression qu’on ne mesure pas toujours le bonheur qu’on vit dans certains instants.

Sophie :

Joli bout d’histoire qui allie sujet de société avec ce manque d’enfant et la douleur d’un homme (une fois n’est pas coutume ), tu es la seule à avoir osé. On sent un écrivain borderline, et on perd nous aussi, assez vite la part de réel et de rêve comme lui. J’ai l’impression qu’il s’est perdu dans ses personnages au point de ne plus savoir si c’est sa réalité ou un rêve. Texte bien traité, et finalement tu as raison Stephanie souvent les héros masculins sont si attachant.

Nathalie :
Dans la peau de lui. La sérénité de ce couple, l’évidence si joliment décrite, dont seul la déception de ne pas tomber enceinte vient un tout petit peu troubler ce beau tableau. Et surgit « il doutait de lui, de sa mémoire qui lui jouait souvent des tours. » Et on perçoit soudain que derrière les apparences le narrateur fait face à plus grave. Oui, mais quoi ??
C’est difficile d’être une grande curieuse dans cet atelier, hein, il faut gérer la frustration d’attendre la suite qui viendra, ou viendra pas. On croit qu’on arrive tranquille au bout du texte et CLAC on nous balance un petit truc qui semble de rien, mais qui ne nous lâchera plus.

J’aimerais bien savoir, et lui aussi je crois.

Béatrice :

J’ai beaucoup aimé ton texte car le héros est un homme, et cela change de nous toutes. L’histoire est très belle, et pose des questions sur le temps, le couple, la durée d’un couple dans le temps… On le sent bien réfléchir à tout ça… Merci

Evelyne :

Stéphanie et Béatrice, voilà que vous bouclez la semaine d’un joli noeud papillon, ce fut un sacré paquet ! Mais surtout vous êtes un cadeau !

Karine :

De la tristesse se dégage de ton texte mais aussi une sorte d’attente, d’interrogation, de doute quant au passé et à l’avenir et on ressent un présent figé. J’aime beaucoup l’esquisse du personnage masculin, on a déjà envie de s’y attacher. J’aime aussi que la femme soit une évocation, robe orange et yeux pétillants. Souvenir, rêve, réalité ?

Nolwenn :
Un Il ! Tu es la seule à avoir choisit un personnage masculin et tu l’as très bien cernée.
L’histoire est courte malheureusement, mais elle est belle. Un auteur ayant perdu son inspiration et à priori sa raison de vie… à moins que tout cela doit dans sa tête ? À force d’écrire des livres, il s’est peut être inventé des choses pour lui aussi ? 🙂