Ouch, l’écrire me fait réaliser que c’est énorme en fait. Mais c’est pourtant passé si vite !

Ça fait effectivement presque 15 mois que je n’ai plus travaillé. J’ai été arrêtée très tôt dans ma grossesse, à deux mois et demie à peine, la faute à des malaises à répétition et de fichus saignements intempestifs, qui n’ont cessé que quand je me re-po-sais, et que je ne prenais pas la voiture. Avec plus d’une heure de trajet par jour, même si ce n’est pas énorme, c’était déjà trop pour mon petit col de l’utérus parait-il. Purée c’est hyper intime ce que je vous raconte là ^^

À cet arrêt maladie, s’est rajouté mon congé maternité, jusque là, normal. Mais ensuite, j’ai voulu profiter des premiers mois de ma fille, nous voilà donc partis pour 6 mois de congé parental (celui qui a dit que ça s’appellerait « congé » parental n’en a manifestement jamais pris, mais bon, c’est un autre sujet). Seulement la fin de mon congé parental tombait pendant la fermeture estivale de mon entreprise. Du coup, je me suis dit qu’au point où j’en étais, autant poser un mois de congés hein.

Et c’est comme ça que je me suis retrouvée à ne pas travailler pendant quasiment 15 mois. Au début, c’était difficile, s’arrêter comme ça du jour au lendemain, sans l’avoir prévu, laisser mon équipe, mon boulot en plan comme ça… Puis bon, la santé reste quand même la priorité, donc j’ai suivi les consignes à la lettre, et je me suis bien reposée. Ça a plutôt porté ses fruits, vu que mon bébé est resté bien au chaud jusqu’à 15 jours avant le terme, elle était en bonne santé, donc gros OUF, car on a quand même eu très peur pendant la grossesse.

Ensuite, le congé maternité. Encore une fois, ça n’a rien de CONGÉ non mais ! Je crois que je n’ai jamais été aussi fatiguée de ma vie franchement. Mais jamais aussi heureuse aussi, d’avoir ce petit bout rien qu’à moi (et à son Papa aussi, roh ça va, je partage un peu quand même), de pouvoir m’en occuper comme ça, j’ai adoré.

Elle était si petite encore quand j’ai commencé mon congé parental. Même si honnêtement, financièrement c’était difficile, on ne va pas se le cacher, je ne regrette rien, ces moments que j’ai pu partager avec ma fille n’ont pas de prix, je ne me sentais vraiment pas capable de la laisser à 2 mois et demie. J’ai eu beaucoup de chance de pouvoir me le permettre.

Ce sont de merveilleux souvenirs pour elle et moi. C’était un vrai confort pour le Papa aussi, qui a pu bien profiter de son temps libre avec nous, le gros des corvées ayant déjà été fait. (le gros hein, parce qu’il en fait beaucoup aussi mon super mari <3 )

Mais voilà, toutes les bonnes choses ont une fin, et à l’heure où je vous écris, on est dimanche soir, il est 22h passées, donc je vais m’arrêter ici, car mon réveil est prévu à 5h45 demain matin, ça va piquer, et je sais déjà que ma nuit sera encore plus courte que cet article ^^

Je vous parlerai de mon angoisse de laisser mon bébé à sa nounou et de reprendre le travail dans un prochain article, il est pour moi l’heure d’aller au lit 😉

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