Et sinon, on en est où nous ?

Aujourd’hui, je ne vais pas vous parler de notre parcours pour avoir Manon, mais je reprendrai ça très vite promis. 

Non, aujourd’hui on va parler de notre parcours pour avoir son petit frère ou sa petite sœur…

Si vous me suivez sur les réseaux sociaux comme Snapchat ou Instagram, vous avez du voir passer dans mes stories mes (nombreux) rdv chez le gynécologue, mais finalement je ne vous ai jamais réellement expliqué où on en était…

Juin 2016

Avant que Manon ait 6 mois, mon envie d’un autre enfant s’est faite ressentir. J’ai toujours voulu une famille nombreuse. Bon maintenant je me dis que si on en a deux, ce sera déjà bien… mais bon on a le temps de voir. 

Bref, chéri, lui, n’était pas pressé, pas prêt.
C’est compliqué parfois dans un couple quand on n’est pas sur la même longueur d’onde sur ce genre de sujet. On ne parle pas de vaisselle pas faite (ça c’est lui qui s’y colle ahah), mais d’un sujet sensible, d’avenir du couple. 

Mais je comprenais, Manon était encore petite. Petit à petit, le projet a fait son chemin, et il était à son tour emballé à l’idée d’agrandir la famille. 

Juillet 2016

J’ai donc arrêté ma pilule en juillet. Avec du recul je me demande bien pourquoi je l’ai reprise après mon accouchement finalement, mais bon c’est une autre histoire.

Mon RDV avec mon gyneco était prévu pour le mois de septembre, on a décidé de le maintenir à cette date et ne pas l’avancer, en 3 mois, on ne sait jamais, sur un malentendu, ça pouvait peut-être marcher naturellement qui sait. #lespoirfaitvivre

Septembre 2016

Evidement, le jour du rdv, pas de grossesse en vue.

Gygy n’a même pas cherché à comprendre, vu nos antécédents, on repartait sur le même schéma, 3 à 6 cycles maximum de stimulation ovarienne « simple ».

Je suis donc rentrée avec mon ordonnance de Clomid et d’Ovitrelle, comme 2 ans auparavant. 

Si ces traitements ont fonctionné au bout de 3 cycles seulement pour notre première enfant, cette fois, au bout de 6 cycles, toujours pas de grossesse…  

Ça commençait à devenir difficile physiquement, moralement, car même si ces traitements sont plus légers que  d’autres, ils n’en ont pas moins d’effets secondaires particulièrement indésirables (fatigue, insomnies, migraines, nausées, nerfs à fleur de peau…). 

On arrive à mon septième cycle post traitements, c’est parti pour de nouveaux examens du coup, pour chéri et moi, pour voir quel protocole adopter pour la suite. 

Avril 2017

J’ai donc passé une hysterosalpingographie. C’est une échographie des trompes et de l’utérus, dans lesquelles on injecte un produit de contraste.
Je m’en faisais une montagne quand j’entendais les gens en parler autour de moi, mais finalement, bien que désagréable évidemment, je n’ai pas trouvé ça particulièrement douloureux. Pendant l’examen, le radiologue m’a dit que tout allait bien au niveau de mes trompes. J’étais donc rassurée.

Quand on est partis avec le compte-rendu cependant, j’ai eu un gros doute, car en conclusion, ils parlaient d’un potentiel polype. 

Ni une ni deux, j’appelle la secrétaire de mon gynéco pour lui en faire part. Ça n’a pas loupé, il m’a rappelée dans l’heure qui suivait, pour prévoir avec moi une hystérographie pour confirmer le polype et le retirer le cas échéant. 

Coup de bol d’avoir un médecin chirurgien, d’être au bon moment du cycle aussi… on était jeudi, il m’a opérée le mardi ! Il faut se réjouir des petites choses, mais j’ai bien fait d’appeler et ne pas attendre le prochain rendez-vous, j’ai gagné un cycle ahah. 

Il se trouvait que j’avais bien un polype dans l’utérus, et pas un petit. Conséquence des traitements ou était-il là avant même de commencer, nous ne le saurons jamais… 

Du coup, j’ai le doute, si jamais j’avais ce polype depuis déjà des mois, est-ce que je n’aurai pas du passer l’hystérosalpingographie avant d’entamer ces cycles sous hormones ? J’ai un médecin qui ne veut pas trop médicaliser ce désir d’enfant. Ça a ses avantages oui, mais parfois je me demande s’il ne passe pas à côté de certaines choses non plus…

Toujours est-il qu’à présent je suis refaite à neuf, il m’a refait toute la déco intérieure ^^

On repart donc sur de bonnes bases pour la suite, dont je vous reparlerai dans un prochain article, il faut bien que j’en garde un peu pour plus tard 😉 

(et puis j’ai rendez-vous tout à l’heure, donc ce n’est pas fini cette affaire !)