Coucou ! Je reviens enfin, désolée pour mon absence, mais entre la FIV et les vacances, j’avoue ne pas vraiment avoir eu le courage de poster quoi que ce soit, mais me revoilà, je vais essayer d’être un peu plus régulière.

Je vais essayer de vous raconter un peu le suivi de ma première FIV… Je vais vous donner le nom des médicaments et le dosage, à la demande de quelques PMettes qui me suivent, c’est toujours intéressant pour elles.

Tout a commencé le cycle précédent. Dès le 23ème jour, j’ai commencé le Provames, matin et soir, pour harmoniser la croissance des follicules. Migraines et nausées ont commencé à ce moment là et ne m’ont plus vraiment quittée. 

Ensuite, j’ai longuement attendu mes règles, comme je vous expliquais ICI. Évidemment, sans elles, on ne commençait pas. 

Les vilaines ont fini par arriver, et avec elle le debut du protocole. 

Dès le premier jour du cycle, un samedi, on a commencé les injections de Bemfola, en 225, pour stimuler au maximum les ovaires. Rien de bien compliqué, seringues à usage unique, ça se fait facilement, même si c’est toujours une belle contrainte de devoir passer par là pour faire un bébé… 

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Premier rdv de contrôle le jeudi suivant : prise de sang et échographie, qui n’a pas montré de supers résultats, peu de follicules (ce qui contient les ovocytes), et surtout pas assez matures à ce jour du cycle. 

Déception, la gygy, est un peu inquiète, car si je n’ai pas suffisamment de follicules, on ne pourra pas faire de ponction, et aura donc fait tout ça pour rien, mais elle ne baisse pas les bras, et décide d’augmenter les doses. Le soir même, nous passerons au Bemfola en 300 cette fois. 

Coup de fil du centre après avoir reçu les résultats de ma prise de sang, on avance finalement le prochain contrôle au samedi suivant. 

Nouvelle gynéco pour ce contrôle, très agréable, mais moyennement emballée à la vue de mon échographie. Je ne réponds toujours pas assez bien au traitement malgré les dosages pourtant élevés, donc on change carrément de traitement, de molécule.

Le soir même, injection de FertistartKit, en 300. Là, ça se complique un peu, car cette fois, ce n’est pas un stylo ou une seringue préremplie, mais une solution à reconstituer. Et comme si ça n’était pas déjà assez compliqué, il faut faire le mélange 2 fois, car le produit n’est qu’en dosage 150… mais bon, on joue aux apprentis junkies chimistes, et Chéri me pique comme un chef. 

J’ai dérouillé cette fois, le produit est plus épais peut-être, ça a été un peu douloureux.

L’après-midi, coup de fil du centre pour mettre à jour le protocole en fonction des résultats de ma nouvelle prise de sang : on maintient comme elle a dit, mais on rajoute en plus dès le dimanche une injection d’Orgalutran en 0,25, pour éviter une ovulation spontanée. (Ben oui, mon ovulation doit tomber quand le centre le décidera, qu’on puisse faire la ponction)

Dès le dimanche, ce sera donc 2 injections quotidiennes que Chéri me fera. Les 2 sont assez douloureuses, l’aiguille de l’Orgalutran est plus grosse on dirait, l’autre jour, ça a fait un bruit de cuir percé quand il m’a piquée, et ensuite, belle boufiole rouge qui m’a démangée un moment, j’ai dérouillé, mais ça finit heureusement par passer ^^

Contrôle suivant le mardi matin. Prise de sang et échographie encore.

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Beaucoup d’espoir dans ce rendez-vous, car il faut que mes follicules aient bien poussé pour pouvoir envisager une ponction… On aura une presque bonne nouvelle, puisque même si on doit encore décaler la date initiale de ponction, on devrait pouvoir la faire ! Hé oui, ça pousse très lentement, mais ça pousse quand même, donc on y croit, on continue, et la suite arrive à grand pas ! 

Après une mini syncope à attendre les instructions du centre pour le déclenchement (impossible de les joindre, et si on loupe l’appel, on annule tout, autant vous dire qu’on était greffés au portable ce jour là !), nous avons enfin eu l’appel tant attendu : pour une fois, pas de piqûre, mais un spray nasal, du Synarel, pour déclencher l’ovulation : 2 pulvérisations le samedi soir à 21h10 précisément, puis toutes les 12h pendant une quinzaine de jours.

Il faut être carrément disponibles tout le long du protocole, car les RDV sont prévus du jour au lendemain, en plein pendant les horaires de boulot la plupart du temps, ou le soir, donc il fallait trouver une solution pour garder notre Stephopoulette ; pas évident de concilier vie perso, vie pro et FIV, mais on n’a pas le choix, alors on le fait, parce que les FIVettes sont des warriors 😀

Prochain épisode : la ponction !

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