Avec le Covid, la bibliothèque de mon entreprise fonctionne en mode dégradé, plus possible de flâner dans les rayons, de feuilleter avant de se décider. J’y passe tout de même, par curiosité, je discute un peu avec mes collègues, l’une d’elles cerne très vite le type de livre qui me plaît, et me propose La chambre des merveilles, de Julien Sandrel. Je n’ai jamais lu cet auteur, je ne sais même pas de quoi parle l’histoire, elle me dit juste « ce livre, wouah, tu ne peux que l’aimer ! ». Ok, je te fais confiance, je fonce.

Le jour où je l’ai commencé, hé bien je l’ai terminé le soir même, et effectivement, le premier mot qui me vient à l’esprit, c’est wouah !

Un livre comme je les aime, très émouvant, touchant, drôle… Des tas d’émotions, j’ai pleuré, j’ai ri, je me suis attachée à ces personnages ; la fin, je ne vous la spoilerai pas, promis, mais j’ai beaucoup aimé aussi, bref, un gros succès pour moi, une très jolie découverte 🙂

C’est bien clair, dès le premier chapitre, je pleurais. Je me suis mise à la place de cette maman solo, avec ce drame qui se vivait sous ses yeux, cet accident, cette tempête d’émotions qu’elle a du ressentir, la culpabilité, la peur. J’ai ri aussi avec les monologues de son fils, prisonnier de son propre corps. Et encore plus avec les défis que sa mère et sa grand-mère allaient relever pour lui.

Si je devais lui trouver un défaut, je dirai la crédibilité. Honnêtement, quelle maman laisserait son fils sur un lit d’hôpital pour aller courir le monde, surtout si tôt après l’accident ? Mais bon, en même temps, si elle était restée à son chevet, l’histoire aurait été beaucoup moins agréable ^^

Ça reste donc pour moi une jolie découverte, un roman sensible et léger à la fois, j’ai hâte de découvrir les autres livres de l’auteur !

La quatrième de couv’ 

Louis a 12 ans. Ce matin, alors qu’il veut confier à sa mère, Thelma, qu’il est amoureux pour la première fois, il voit bien qu’elle pense à autre chose.
Alors il part, fâché et déçu, avec son skate, et traverse la rue à fond. Un camion le percute de plein fouet.
Le pronostic est sombre. Dans quatre semaines, s’il n’y a pas d’amélioration, il faudra débrancher le respirateur de Louis.
En rentrant de l’hôpital, désespérée, Thelma trouve un carnet sous le matelas de son fils.
À l’intérieur, il a dressé la liste de toutes ses « merveilles », c’est-à-dire les expériences qu’il aimerait vivre au cours de sa vie.
Thelma prend une décision : page après page, ces merveilles, elle va les accomplir à sa place.
Si Louis entend ses aventures, il verra combien la vie est belle. Peut–être que ça l’aidera à revenir.
Et si dans quatre semaines Louis doit mourir, à travers elle il aura vécu la vie dont il rêvait.
Mais il n’est pas si facile de vivre les rêves d’un ado, quand on a presque quarante ans…