J’ai la chance d’avoir transmis la passion des livres à mes filles, surtout ma grande, qui en dévore à longueur de journée, encore plus maintenant qu’elle est complètement autonome sur la lecture. Du coup, je passe beaucoup de temps à la bibliothèque de mon boulot, à lui trouver des nouveautés. Je me fais violence pour ne pas regarder pour moi, ayant déjà une PAL (pile à lire, pour les non initiés) longue comme le bras. Mais parfois, je ne résiste quand même pas, et hop, me voilà encore avec un nouveau bouquin à lire, oups…

Un samedi automnal, enfin un peu de temps libre après des semaines à courir partout… Et un livre lu dans la journée parce que je n’ai pas su le lâcher 🙂

J’avais déjà apprécié des livres de Julien Sandrel, notamment La chambre des merveilles, et plus récemment, La vie qui m’attendait. Je n’ai une nouvelle fois pas été déçue.

Le résumé ne lui rend pas justice je trouve, je m’attendais à une histoire toute en légèreté, et je me suis retrouvée embarquée dans cette folle aventure sur un fond d’Histoire tragique. Des faits poignants, d’autant plus qu’ils ont réellement eu lieu, donc j’ai ri, mais j’ai aussi eu une belle boule dans la gorge lors de certains passages. L’immigration a une grande place dans ce livre, et c’est ce qui le rend si touchant, ce qui donne du caractère à ses personnages attachants.

On découvre l’histoire de cette famille, les non-dits, leur passé qui a forgé ce qu’ils sont aujourd’hui, la quête d’un passé pas toujours facile à accepter. Ça parle condition de la femme à une époque où leur place était trop restreinte, secrets de familles, homosexualité, immigration, maternité…

Bref, je ne vous en dis pas trop, mais c’est pour moi un coup de coeur, j’ai une fois de plus passé un très bon moment avec la plume de Julien Sandrel. Merci, grazie, thank you 🙂

Des extraits que j’ai aimés

Et soudain, je comprends que mon bonheur est là. Dans ces petits riens.
Ma vie est insignifiante, une poussière sans aucune importance à l’échelle de l’univers, mais c’est la mienne.

Rester conscient de la chance que l’on a d’être en vie, profiter de tout ce qui reste, de chaque minute, c’est le meilleur moyen d’honorer la mémoire de nos disparus.

La quatrième de couv’  

Il n’est jamais trop tard pour dire merci
Gina, charmante vieille dame d’origine italienne qui mène une existence modeste à Paris, a un péché mignon que tout le monde ignore : elle va chaque mois jouer aux machines à sous. Et voilà qu’un jour, elle gagne…
Aussitôt, Gina prend une folle décision : cet argent, elle va le partager avec chacune des personnes qui ont joué un rôle dans sa vie et qu’elle n’a jamais pu remercier. Alors sans rien révéler à quiconque de son gain ni de ses intentions, Gina s’envole sur les traces de son passé…
Lorsque sa petite-fille Chloé découvre la « fugue » de sa grand–mère adorée vers New York, elle décide de partir à sa recherche, accompagnée, à son corps défendant, par la très loufoque et envahissante meilleure amie de Gina qui a le don pour les mettre dans des situations impossibles.
Commence alors pour les trois femmes un voyage riche en émotions fortes, entre fous rires et larmes, entre gratitude et transmission, rythmé par les secrets de Gina et les soubresauts d’une Histoire pas si lointaine…
Toute la puissance d’émotion de Julien Sandrel