Il est peut-être temps que je continue ma p’tite histoire sur notre parcours pour avoir Manon, ça fait longtemps ! Je vous avais laissés ICI, rappelez-vous… 

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On est sortis de la clinique, mon mari m’a demandé ce que je voulais faire. Entre 2 sanglots, j’ai marmonné que je voulais voir ma maman. J’avais alors 28 ans, mais finalement, je suis toujours un gros bébé il faut croire. ^^

On arrive donc à l’improviste chez mes parents, qui n’étaient à ce moment toujours au courant de rien. Ma mère pensait que le bébé, je ne l’envisageais pas dans l’immédiat. Je suis bonne comédienne quand je veux à priori.

On ouvre la porte, grosse surprise pour eux de nous voir là bas, un soir en semaine. Les questions n’ont pas tardé, à peine on enlevait nos manteaux que mon père me demandait « tu es enceinte ? » avec un grand sourire…

Urf. Ça se voulait gentil et plein d’espoir, je le sais, ils adorent être grands-parents de mon neveu d’amour, et prennent leur nouveau rôle très à cœur. C’était prévisible comme question en plus. J’aurai du m’y attendre, mais ça m’a brisé le cœur sur le moment.

« Non Papa je ne suis pas enceinte ». Je vais me rafraîchir (hum, en plein mois de janvier, ouais bon, je suis allée faire pipi quoi, en digne pisseuse que je suis, mais ça fait mieux de dire que j’allais me rafraîchir, non ? ) avant de revenir leur expliquer la situation. Pendant ce temps, évidemment, mon mari a été assailli de questions, mais il a tenu bon et a attendu que j’arrive.

Ils sont tombés des nues. Mes parents ne pensaient pas du tout qu’on était dans cette optique. Et encore moins qu’on pouvait avoir des problèmes de fertilité.

J’ai appris ce soir là que la sœur de ma maman avait été déclarée stérile. Seul cas d’infertilité dans toute ma famille. Elle aura pourtant mis au monde 2 beaux garçons. Comme quoi hein…

Ils ont été mignons, mais ce n’est qu’après coup qu’ils réaliseront l’ampleur de la situation.

Sur le coup, on a eu droit à des phrases gentilles mais qu’on n’avait pas forcément envie d’entendre sur le moment. Du genre : il ne faut pas y penser, vous êtes jeunes, vous avez le temps, etc… Le choc de la nouvelle je pense. Je ne leur en veux pas, quand on ne sait pas, qu’on n’est pas confronté à la chose, tout le monde tient ce genre de discours, c’est humain.

Après quelques jours à peine, ils changeront de discours, et seront un super soutien pour nous, toujours présents quand on a besoin d’en parler, discrets quand on n’en a pas envie.

Sur le trajet du retour, j’appelle ma soeur, qui elle était au courant, pour la tenir informée de la situation. Mon autre frangine sera au courant juste en suivant.

Voilà, ma famille sait. Ma famille est triste pour nous. Mais ma famille ne pourra rien faire de plus que nous soutenir malheureusement. Ce qu’elle a d’ailleurs très bien fait 🙂

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La suite très rapidement, promis, l’article est déjà prêt pour une fois !
(Photo by Mya Photography, encore et toujours, sur la photo, c’est de l’émotion bonheur, le jour de notre mariage, je l’adore cette photo 🙂 )

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