Comme je vous disais dans l’un de mes derniers posts lecture, j’avais pour résolution de ne plus acheter ou emprunter de livres tant que je n’aurai pas fait drastiquement baisser le niveau de ma PAL, pile à lire, pour les intimes.

Bon en vrai, cette résolution est un gros fail, la médiathèque de ma commune ayant acquis des ouvrages qui me tendaient les bras, et la bibliothèque de mon entreprise également.

Et c’est sans compter sur tous les projets de lecture dans lesquels je me suis engagée…

  • Je vous ai déjà parlé du défi de La bibli de Lili #unlivreunelettre, avec la lettre R le mois dernier (j’avais lu Robe de marié, de Pierre Lemaitre, rappelez-vous). On est donc sur la lettre D pour février
  • Je me suis également lancée dans le tournoi des booksplorateurs compulsifs sur Instagram, une sorte de challenge de lecture, dans lequel je m’éclate avec des bookstagrameuses très sympas
  • Et comme si ça ne suffisait pas, je fais désormais partie du comité de lecteurs Librinova x Cultura, c’est-à-dire des livres autoédités que Cultura veut mettre en avant selon les avis des lecteurs 🙂 (c’est grossièrement résumé ^^)

Bref, avec tout ça, j’en ai de la lecture ! Netflix va attendre un peu, j’ai rendez-vous avec ma liseuse ces prochains soirs ^^

J’ai lu dans le cadre du comité Librinova x Cultura La fabrique des petits bonheurs, de Danièle Fossette, que j’ai beaucoup aimé, j’essaierai de vous en reparler rapidement.

Et le week-end dernier, j’ai englouti Dans le cœur des chiens, d’Anna Kazin. Je l’ai lu sans trop savoir où j’allais, par curiosité, car la quatrième de couverture n’était pas très explicite. Mais je me suis dit, ben pourquoi pas, et si je sortais de ma zone de confort un peu ?

Grand bien m’en a pris, puisque je n’ai pas réussi à décrocher.

Voici la quatrième de couv’ :

« C’est une maison de fous mais personne ne le sait. L’air y est irrespirable. En apparence, tout va bien. Nous habitons dans les hauteurs de Nairobi, près des champs de thé avec Numa, ma nounou, et Georges, le jardinier. Nous faisons des fêtes, la maison est ouverte à tous. Tous les week-ends, nous partons chasser dans l’un des plus beaux parcs africains, le parc d’Amboseli. Tous les dimanches soir, mon père arrête la voiture sur la plaine pour admirer le coucher du soleil sur le Kilimandjaro. C’est beau. Un moment de grâce dans une vie de chaos. »

Agnès a longtemps cru qu’elle échapperait au fracas de son enfance, que devenir quelqu’un d’important la sauverait. Mais elle se trompait. Sa survie, elle la doit aux fous rires inopinés, aux gestes de tendresse glanés ici et là, à l’espérance qui l’a portée. On appelle ça la résilience. Mais n’est-ce pas plutôt l’instinct de survie ? Et la chance aussi ? Car oui, quoi qu’on en dise, Agnès a eu beaucoup de chance…

Ce que j’en ai pensé

Je ne saurai pas vous résumer le livre, c’est finalement une histoire de vie, une histoire comme j’aime en lire, et clairement, j’ai adoré, l’histoire, l’écriture, c’est fluide, ça se lit vite, on se prend d’amitié pour les personnages, d’empathie.

C’est l’histoire d’Agnès, mais aussi un peu celle de ses parents. Sa vie, d’abord en Afrique, puis son retour en France, sa scolarité, sa vie professionnelle, sa famille, son évolution. On la suit depuis toute petite jusqu’à ce qu’elle ait une quarantaine d’années, mais sans longueurs, sans s’ennuyer. On voit les personnage évoluer avec le temps, ses parents ont des caractères complexes, leurs rôles vont changer au cours de l’histoire.

Dit comme ça, j’avoue que je ne vends pas du rêve, mais c’est une belle histoire, j’avais envie de savoir la suite, je n’ai pas su le lâcher avant de l’avoir terminé.

Je vous résume ça très brièvement, mais vraiment, ça vaut le coup, je ne regrette pas du tout ce choix de lecture, qui a été influencé par le défi de Lili, avec la lettre D. Je ne l’aurai pas forcément lu sans ça, et je serai passée à côté d’une belle découverte 🙂