C’est un article très personnel que je vous livre aujourd’hui. Celui qui vous parle de la naissance de ma fille, mon bonheur, ma Stephopoulette, mon petit pois, ma petite pomme d’amour, mon bébé Manon

Hé oui, je n’allais pas vous laisser comme ça sans vous raconter la suite de notre départ à la maternité quand même hein 😉

Nous arrivons donc à la maternité, où la sage-femme me confirme que j’ai bien une fissure de la poche des eaux. En gros, elle n’a pas rompu genre plein de flotte comme dans les films, mais ça coule doucement par intermittence, et ça peut durer 48h. Je fuis en somme ! Le gynéco m’a d’ailleurs dit en me croisant dans un couloir « alors, on n’est plus étanche ?! » ^^ Du coup, je dois rester à la clinique, car il y a maintenant un risque d’infection. J’ai un contrôle, qui m’apprendra que mon col qui « commençait à s’ouvrir » la semaine dernière, ben a juste commencé et n’a plus bougé depuis. En gros, je ne suis même pas à 1 (pour ceux qui ne le savent pas, il faut être dilatée à 10 pour que bébé sorte), à peine la pulpe du doigt paraît-il. Mouais, pas formidable quoi. Mais bon, si j’ai des contractions, ça peut vite s’ouvrir !

1h de monito, et aucune contraction. Formidable, ça commence bien. Bon, on s’installe dans cette chambre qu’on ne quittera pas avant plusieurs jours, et on dort, en espérant être réveillés par des contractions dans la nuit hein. Mais non, au réveil, toujours rien.

Nous sommes le 1er décembre, j’ai droit à un monito matin midi et soir. Celui du midi se fera avec des techniciens venus installer le nouveau système de télé dans la chambre, bonjour messieurs, que du bonheur. Mais pas de contractions pour autant. Sur 4 monitorings en 2 jours, aucune, rien, nada, que dalle. Hé ben ça promet !

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(vous la voyez la courbe en haut, toute plate ??)

On a pourtant tout essayé, on s’est baladés dans les couloirs et le parc de la clinique (là t’es contente qu’elle soit au bord de la plage la clinique, ça occupe, le cadre est plutôt sympa), j’ai monté et descendu les escaliers un nombre incalculable de fois… Tout ça pour… RIEN !

L’équipe décide donc le lendemain de me poser un tampon de Propess pour maturer mon col. En gros, on ne déclenche pas, pas encore, mais on essaie de faire évoluer les choses à peu près naturellement.

2 décembre, 6h du matin, c’est parti pour la douche à la Bétadine, suivie de la pose du tampon. Ça brûle cette saleté. On me pose un nouveau monitoring, et on peut se rendormir. Mouais, va dormir avec les sangles du monito et l’attente d’une contraction. Ben oui, pour le coup, je les attends ces fichues contractions, parce que si ça ne fonctionne pas, ce soir, c’est césarienne ! Non pas que ça me fasse peur ou quoi, s’il faut il faut, mais bon, ça fait 2 jours qu’on est là, j’ai perdu les eaux, j’aimerai bien accoucher par voie basse si c’était possible. 2h de monitoring… Et aucune contraction, une fois de plus ! Là, on me dit qu’on va se rapprocher de mon gynéco pour prévoir la césarienne pour le soir du coup. Déçue, mais bon, au moins je sais que le soir elle sera là notre puce hein, on se console comme on peut.

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Là, je ne sais pas si mon corps a senti l’opération approcher ou quoi, mais du coup il s’est ENFIN mis à réagir. On est le 2 décembre, il est presque 11h, et j’ai enfin ma première contraction ! Aïe, ça fait mal en fait quand c’est efficace, rien à voir avec celles tout au long de la grossesse, et pourtant j’en ai eu un paquet ! Là, ça ira finalement très vite. Et purée que j’ai dégusté ! Passer de complètement fermée à complète en 5h, ça fait sacrément mal. Avis aux futures maman, n’ayez pas peur, j’en ai certes chié, je ne vais pas le nier, je préfère dire la vérité (au diable le pacte de Florence Foresti) mais franchement, vu ce qu’il y a au bout, ça vaut quand même le coup ne vous en faites pas 🙂 ! Moi qui avait peur de ne pas avoir de péridurale à cause de mon opération du dos, je suis contente d’être tombée sur un anesthésiste pour qui ça ne posait pas de soucis. Avis à toutes celles qui accouchent sans péri, je vous admire, mais vraiment !! (oui ça fait beaucoup d’avis pour un même paragraphe, je sais ^^) Moi j’ai béni le mec qui a inventé la péridurale. Ils ont appelé l’anesthésiste, j’étais à 3, il est arrivé j’étais à 5, l’a posée à 6, et elle n’a fait effet qu’à 8… C’est long, trèèèès long. Mais une fois efficace, j’ai… dormi ^^ Que ça faisait du bien !

L’accouchement en lui même, un vrai bonheur. Quand ma péri a enfin fait effet, ils l’avaient bien dosée, du coup je sentais tout, sans souffrir, vraiment parfait. C’était le coucher de soleil, on avait la radio en fond sonore, mon chéri et l’équipe étaient au top. Le seul petit point négatif, c’est que mon brumisateur ne m’a servi à rien : j’étais gelée, frigorifiée ! Hé oui, si pour certaines il est indispensable, moi, ce sont mes chaussettes dont je n’aurai pas pu me passer. J’ai donc accouché au top du glam et du sexy (on y revient hein !) en chaussettes à rayures roses et grises. Assorties au couleurs de notre mariage tiens 😀

Je commence à pousser, comme il faut paraît-il, (#fierté) 2 fois, et je vois mon gynéco qui regarde le monito d’un oeil suspicieux, et me demande d’arrêter. Ma fille n’était pas positionnée comme il fallait, elle ne regardait pas dans le bon sens, du coup il lui a renversé la tête in utéro, ça je l’ai bien senti ^^ J’ai pu voir l’évolution grâce à un miroir. Au début, quand on me parlait de ça, j’étais moyennement emballée par le concept, mais dans le feu de l’action, j’ai accepté, et j’ai bien aimé finalement, voir où ça en était, voir ce que je ressentais dans mon corps. Puis j’ai entendu cette phrase : vous pouvez l’attraper…

A partir de là, le temps s’est arrêté, je n’ai plus entendu un bruit dans la pièce, juste le son de sa voix, son petit cri si mignon, j’ai senti la chaleur de son corps contre le mien, je l’ai vue, si petite, si douce, si chaude, si belle. Moi qui m’étais mise en tête que j’aurai un gros bébé, elle était minuscule. Elle m’observait, avec son regard si intense qui lui est propre.

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Ça y est, je suis Maman, il est Papa, on est Parents… Manon vient de naître, nos vies ne seront plus jamais les mêmes… ♡

(La photo qui illustre l’article est de Mya Photography)